Découvrir les gorges de Galamus randonnée

Découvrir les gorges de Galamus randonnée, tel était notre objectif. Une jolie balade à travers les rochers millénaires d’un endroit reconnu comme légendaire quand à l’occasion du passage à l’an 2012, des fanatiques avaient décidé d’aller s’y installer, le lieu étant protégé de l’apocalypse qui devait suivre cet instant. La date marquait la fin du monde selon le calendrier inca. Voyage aux paysages incroyables.

Découvrir les gorges de Galamus en randonnée
Découvrir les gorges de Galamus randonnée

Randonnée dans les gorges de Galamus

Aude : Les gorges de Galamus randonnée sont un site exceptionnel de la région Languedoc Roussillon près des Pyrénées, dans le Sud de la France. Vraiment ! A voir au moins en y passant, à gravir si on a un peu de temps. Site de Canyoning par définition, il ne faudrait pas avoir le vertige si vous vous attaquez à cette région des Pyrénées. A l’occasion de ce week-end long du mois de mai, nous avions décidé de partir en randonnée. Le site et la zone à explorer se sont décidés un peu à la dernière minute, en fonction de la météo. Attention, châteaux cathares à visiter si cela vous tente dans les alentours, vous êtes bien en pays catalan. Proche de la Montagne noire.

Espaces naturels

Si au départ, on avait décidé de rejoindre les sommets pyrénéens, on a finalement changé d’avis quand les alertes jaunes de la météo nous ont encouragés à y renoncer. C’est donc vraiment par hasard que nous avons foulé cet endroit qui s’avère totalement génial si vous aimez le luxe de la nature et la liberté. Ici, les randonnées sont nombreuses et ce site dans la région du Pic du Canigou est vraiment exceptionnel. On espère que les photos que nous avons prises vous encourageront à y aller tant ce cadre est magnifique dans les Pyrénées. Dès l’arrivée sur place, c’est impressionnant tant la nature semble avoir repris ses droits même si des circuits de randonnées facilitent la découverte. C’est parti pour ces petites routes, fort agréables en cette belle journée et les sentiers Pédestres dans un  Parc naturel d’Occitanie, avec des Cascades pour une Rando grandiose en Pleine nature.

Une randonnée physique

Pour ce trek, on entre dans les gorges de Galamus par un sentier cathare, un sentier de randonnée classique de la région. Immédiatement, vous comprenez la beauté de ce site. C’est comme si vous pénétriez à 180°C, autrement dit impossible de les rater tant les immenses rochers se jouent de vous à chaque virage. Le problème, c’est qu’en voiture, on ne se rend pas bien compte de la profondeur du site. On vous encourage donc à garer votre véhicule sur le parking de Galamus et de partir en randonnée découvrir le site. Évidemment, vous pouvez toujours demander des renseignements dans la petite boutique de l’ermitage de Galamus au parking si vous n’avez pas fait de recherche avant. Depuis le parking, tout en bas des gorges, on aperçoit un filet d’eau qui coule. Prenant sa source à Camps sur Agly, les eaux de l’Agly, rivière des Aigles, ont creusé cet impressionnant canyon sur une hauteur de plusieurs centaines de mètres (environ 500 mètres). C’est probablement l’une des plus belles randonnées de la région Languedoc Roussillon à faire. Extrêmement bien balisée, j’aurai préféré pour ma part des renseignements réels sur le reste de route qu’il me fallait encore parcourir. Car la fin fut douloureuse. Extrêmement douloureuse.

Un éden perdu

Un café vite avalé, le soleil qui se cache encore à travers les nuages et il est déjà temps de partir découvrir le GR36 pour une balade de 7 heures. Situé en pays cathare dans l’Aude, à quelques kilomètres à l’ouest des châteaux de Peyrepertuse et de Quéribus, à la frontière des communes de Saint-Paul de Fenouillet (66) et de Cubières sur Cinoble (11), le site spectaculaire des Gorges de Galamus randonnée, offre une visite remarquable à plusieurs égards. Le site se caractérise par sa diversité paysagère, avec du caractère. Très contrasté, l’air montagnard prime avec ses vallons au nord (côté Aude) et la douce brise méditerranéenne (côté Pyrénées Orientales) caresse le sud avec ses garrigues et ses vignes.

Dans l’arrière pays toulousain

On commence par un échauffement léger en allant découvrir l’ermitage à quelques mètres de nous, vertigineusement planqué au milieu des rochers. Puis nous rejoignons le chemin du GR36 avant d’entamer ce qui sera notre parcours. On reconnait immédiatement le trait rouge vif avec un trait blanc qui indique le tracé et la direction. Pour une fois, c’est très bien balisé et facile à suivre. Si les premiers mètres s’avèrent faciles et agréables avec un chemin à suivre au milieu d’une nature généreuse, on n’a alors aucune idée de ce qui nous attend par la suite. Une petite halte pour notre pique-nique avant d’entamer la première grimpée. Déjà, le paysage s’éclaircit et les montagnes nous font face avec aplomb. Même si je souffre physiquement, je continue ma route. La pente est raide, je m’accroche comme je peux aux parois rocheuses.

Randonnée et escalade

Après plus d’une heure et demie de montée, on arrive dans un éden. Une large étendue plane toute verte où les vaches sont installées paisiblement. Le calme est total avant d’entamer la deuxième partie de notre balade qui s’avèrera rude physiquement ! On reprend notre grimpette à travers un étroit chemin frais avant d’arriver à la roche pure et dure. Ce n’est plus de la randonnée mais plutôt de l’escalade que nous allons faire. C’est à pic que nous grimpons pour passer ce pic et enfin pouvoir redescendre vers la route où nous avons laissé notre véhicule. C’est dur physiquement. Très dur. Un bataille mentale s’impose. Mon cerveau me dit : « Arrête de monter, redescends. » Mais, je refuse cela et me force à reprendre la route. C’est intense, vraiment. Je reprends mon chemin de randonnée qui serpente à travers les cailloux.

Au sommet des Crêtes

Finalement après plus d’une heure et demie de grimpette,  j’arrive enfin au point culminant. Nous arrivons au sommet où la vue est magistrale.  » Encore heureux ! « , me dites-vous. Oui, c’est vrai que c’est la seule chose que j’apprécie à cet instant. A perte de vue, la nature et les montagnes qui nous faisaient initialement face semble toutes petites. Un moment pour boire un verre d’eau, respirer, recharger les poumons pour redescendre. Le décor est vertigineux. Tout était rangé dans notre sac à dos Thule GuidePost. Tout en haut, vous êtes en flanc de falaises, prêts à admirer ce patrimoine naturel. Mais attention, soyez prudents. Certes, c’est très beau mais très dangereux, le sentier n’étant absolument pas sécurisé. Avec le vent qu’il fait en cette journée, je ne m’approche guère de peur de descendre plus vite que prévu.

Descente douloureuse

Il est alors temps d’entamer la troisième partie de cette randonnée : La descente ! Si au départ, nous reprenons nos esprits en douceur en marchant dans le petit chemin qui se dessine alors, nous savons déjà que cela ne va pas durer. On aperçoit alors plus de 800 mètres au dessous de nous une maisonette que nous avons vu au départ de notre randonnée. Les petits rochers glissent sous nos pieds. Nous avançons malgré tout. Tout va bien jusqu’à ce qu’on arrive à un panneau indiquant 45 minutes encore de marche avant la D7. Diable, est-ce encore aussi loin ?

Pentes raides

On poursuit notre route malgré tout même si les premiers dommages physiques se font ressentir : chevilles douloureuses, manque de contrôle des jambes… On continue coûte que coûte. En fait, en randonnée, il ne faut pas s’écouter. Il faut avancer et continuer et laisser taire cette petite voix qui vous rappelle sans cesse que non, vous n’allez pas y arriver. Car finalement on y arrive ! Et quelle joie de s’être donné autant physiquement. Je suis rincée, mon acolyte aussi. Le tandem que nous sommes est épuisé. Nous n’avons plus qu’une envie : une bonne crêpe. On revient à la boutique du parking de l’ermitage de Galamus. La propriétaire de la boutique nous reconnait et comprend très vite que nous sommes claqués. Elle nous demande alors des précisions sur notre parcours. Elle nous sort une fiche descriptive de notre parcours et nous découvrons que nous venons de parcourir 20 kilomètres à pied avec un dénivelé de 1000 mètres. Une satisfaction qui mérite bien une crêpe en récompense !

Sur le retour, on découvre alors une route sinueuse. Nous étions il y a peu encore au sommet de la montagne ! A découvrir notre reportage dans Jet-lag Magazine

Découvrir des visuels

Paysage escarpé dans les Gorges de Galamus
Paysage escarpé dans les Gorges de Galamus
Les Pyrénées sont en arrière fond
Les Pyrénées sont en arrière fond
Les monts verdoyants des Gorges de Galamus
Les monts verdoyants des Gorges de Galamus
Randonnée bien balisée dans les Gorges de Galamus
Randonnée bien balisée dans les Gorges de Galamus
Un panorama exceptionnel depuis les Gorges de Galamus
Un panorama exceptionnel depuis les gorges de Galamus randonnée
Plusieurs passages sont délicats dans les Gorges de Galamus
Plusieurs passages sont délicats dans les gorges de Galamus randonnée
La route s'avère difficile également !
La route s’avère difficile également !
Relief accidenté dans les Gorges de Galamus
Relief accidenté dans les gorges de Galamus randonnée
Un filet étroit d'eau passe au fond des Gorges de Galamus
Un filet étroit d’eau passe au fond des gorges de Galamus randonnée

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