France

Un banal déplacement post covid-19 ?

J’ai l’impression de devenir folle. Même quand j’ai été en Antarctique, je n’étais pas aussi flippée que lorsque j’ai fait ce banal déplacement post covid19 chez Castorama. Mais la Propagation du virus peut être tellement rapide… Qu’on en devient totalement parano. Ce type de Maladies infectieuses vous pousse à l’Isolement et se Propage rapidement bien avant que les Autorités sanitaires sonnent l’alarme.

Alors que faire Contre le virus ? Pour endiguer ce type d’Épidémies, le Ministère de la Santé a mis en place des campings protocole sanitaire pour éviter toute Infection ou Contamination du Virus. Bien sur, plus besoin de paperasse, de documents signés, de Formulaire dument complété sur ce blog voyage.

D’abord il y a eu la décision d’y aller. Cela a été murement réfléchi. Même si je n’avais pas imaginé autant de démarchez pour aller dans un magasin. Je vous explique succinctement. On a une fuite dans la salle de bain. Cela fait un moment qu’on constatait de l’humidité qui apparaissait sur le mur de la salle de bain. C’est un peu comme Google, tu ne comprends pas toujours les choix de Google en terme de ranking.

On a donc décidé d’identifier la dite fuite d’eau. Et puis dans un éclair de génie, ça m’arrive parfois, j’ai trouvé le mal. La baignoire avait pris un coup, et cela avait percé et laissait l’eau couler… Résultat l’eau s’évacuait vraiment via ce trou d’à peine 1 cm. Sur le coup, on était un peu en panique. Puis à tête reposée, on a décidé de virer la dite baignoire pour mettre une douche. Mon sentiment éco-responsable, sans doute !

Un problème de déco

Donc pour refaire notre salle de bain, il nous fallait aller chez Castorama ou une autre marque. Oui mais comment faire en temps de covid19 ? Julien était décidé à y aller, mais en terme de déco, c’est moi qui choisit en général. Il avait donc besoin de moi. On savait qu’on était bon pour les 100 kms autour de chez nous. Je n’étais pas sortie du tout pendant ce covid 19.

On avait évité de prendre des risques inutiles. Mais là, dans l’ère déplacement post covid19, il me fallait bien tenter ce voyage aventure. j’avais restreint jusque là tous mes déplacements au maximum, j’étais en Mobilité réduite, mes Déplacements quotidiens se limitant en général à un petit footing quand j’avais l’énergie d’y aller. Je fuis en général les Transports publics quitte à prendre des Itinéraires différents.

Une aventure pour aller chez Castorama

On s’est préparé puis on est parti sur notre scooter, équipé de nos masques respectifs envoyés par la Mairie de Toulouse. A chaque feu de signalement, sur la voie routière, je regardais dans chaque voiture pour voir si eux aussi étaient équipés de masques. En général, peu en avaient. De quoi renforcer mon sentiment de crainte… On est arrivé chez Castorama, on s’est garé. Puis on s’est réellement équipé.

Julien avait pris son gel hydro-alcoolique, moi, j’avais des gants en latex, tout ce qui est plus classique en soit. On a du faire la queue pour entrer dans un Castorama… On a dégainé notre panoplie anti-covid 19, un peu comme dans un bon western. Hallucinant, quand même. La circulation semblait simple et rien ne semblait avoir changé même si nos modes de déplacement ont été quand même totalement modifiés.

Faire la queue

Il y avait trois couples avant nous, espacés par des marques sur le sol. Mais le gardien qui offrait le laisser passer pour entrer dans le magasin n’avait pas l’air très regardant sur les critères. On ne voulait pas de caddy, donc on est passé dans le hall d’entrée. Là, il y avait une table avec plusieurs pots de gel hydro-alcoolique, les trois couples devant nous s’y sont arrêtés. Nous, on a continué dans l’immense magasin. Très vite, on a constaté qu’il n’y avait pas grand monde visiblement. Qu’un sens de circulation avait été mis en place. On était du bon côté. OUF !

Les gestes barrières contre le covid19

On a avancé sans rechigner vers les salles de bain pour découvrir l’ensemble des produits dont on avait besoin. On croisait de temps à autres des gens, certains portaient des masques, d’autres pas. Moi, j’avais l’impression de me battre avec le mien. Il était trop grand, si je le positionnais mal, je n’y voyais rien. Si je le baissais trop, il ne couvrait plus mon nez.

Et puis il me grattait trop. J’avais l’impression que des boutons gros et rouges allaient recouvrir l’ensemble de mon visage. Le nombre de fois au final où j’ai touché mon nez était aussi élevé que le Mont Fuji. Donc en terme de risque de choper ce covid19, j’avais dépassé la ligne rouge. On a regardé les produits, fait nos choix, relevé les tarifs des produits. Puis on est reparti.

Une nouvelle ère

A vrai dire, une fois que j’étais à l’extérieur, je me suis sentie mieux. Même si j’étais que sur un parking, j’avais l’impression d’être comme dans les grands espaces des Etats-Unis. Oui, je sais, il ne me faut pas grand chose pour m’évader.

C’est sans doute dû à cette période de confinement, la sensation de sentir étriquée dans son appartement. Donc Julien m’a donné du gel hydro-alcoolique sur les mains que j’ai badigeonné. On a enfourché notre moyen de transport et on est rentré en même pas 5 minutes. Toujours en respectant la sécurité routière pour ce déplacement post covid19.

A notre retour, je me suis lavée les mains une fois de plus et puis je me suis remise à bosser comme si de rien n’était. Le lendemain, j’ai croisé ma voisine avec laquelle on a papoté. En fait, je lui ai raconté ce que je viens de vous raconter.

J’avais l’impression d’avoir été à l’autre bout du monde alors que non, je n’ai été qu’à Castorama, à cinq minutes de chez moi… Est ce que j’étais sur le point de tomber moi aussi dans ce délire collectif ? Voyages et déplacements me semblent alors très compliqués pour l’instant. Je vais donc limiter tous mes déplacements professionnels pour quelques temps, les trajets me semblant encore risqués.


Christel Caulet

Christel Caulet, rédactrice en chef de Jet-lag-Magazine, ex journaliste voyage pour la Dépêche du Midi, le Figaro Magazine, le Figaro Madame, France Télévision, France O, vous invite à découvrir et partager des voyages... Et a également travaillé en tant que journaliste pour Midi Libre et Centre Presse. Elle s'est convertie à l'univers du web en travaillant 5 ans pour Yahoo et Google.

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Christel Caulet

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