Long ruban d’îles coralliennes, les Maldives scintillent à fleur d’océan Indien, là où les yachts d’un blanc aveuglant croisent la trajectoire nerveuse des hydravions rouge cerise. Dans leur sillage, un ballet presque secret d’arrivées et de départs vers certains des hôtels les plus spectaculaires du monde — ceux que j’ai eu la chance de visiter et qui m’ont appris qu’ici, le rêve a une géographie bien réelle.
Des rues bordées de fromageries artisanales, des forts dressés sur leurs promontoires, des conversations en français portées par le vent… On pourrait croire à un détour par la Normandie ou aux ruelles du Vieux Lyon, mais non : bienvenue au Canada, dans sa province la plus européenne — le Québec. Entre énergie citadine, randonnées dans des forêts infinies et lacs dignes des plus belles cartes postales, ce territoire cultive un charme singulier où la joie de vivre à la française s’entrelace avec la majesté sauvage de l’Amérique. Un équilibre rare, magnétique.
Mascate, la renaissance artistique cachée d’Oman. Il a plu toute la nuit. Puis toute la journée. Puis encore toute la nuit. Le Sultanat d’Oman, pourtant l’un des pays les plus secs de la planète, s’est retrouvé noyé sous un déluge tombé du ciel : une année de pluie condensée en quatre jours. Depuis la fenêtre de ma chambre d’hôtel à Mascate, la ville prenait des airs de mirage inversé : des toits plats transformés en rizières improvisées, l’eau reflétant un ciel sans pause, s’étendant à l’infini. Puis, enfin, le soleil a percé.
Dans la rue, une poignée d’hommes tente d’extirper un 4x4 coincé dans l’eau boueuse. Un chauffeur de taxi, debout à côté de moi, secoue la tête en riant : — « Vous n’allez pas me croire, mais ici, on prie pour qu’il pleuve. »
Mascate renaissait sous mes yeux — lavée, brillante, presque neuve. Une ville où même la pluie raconte quelque chose.
Quand les volcans islandais s’éveillent… L’Islande, cette île de contrastes où le feu et la glace cohabitent depuis toujours, s’est encore laissée traverser par son énergie ancestrale. Fin 2023, la péninsule de Reykjanes, à quelques kilomètres de Reykjavik, s’est transformée en scène géante : une faille de quatre kilomètres s’est ouverte, propulsant de la lave incandescente dans le ciel boréal comme un feu d’artifice venu du centre de la Terre. Spectaculaire, hypnotique, presque irréel. Mais derrière ce ballet tellurique se cachent des questions essentielles : comment gérer la sécurité ? Quel impact sur le tourisme ? Et surtout, quel avenir pour une île dont le sol n’a jamais vraiment cessé de bouger ? L’Islande continue d’écrire son histoire, une éruption à la fois.
Dubaï, continent asiatique. Un nom qui évoque immédiatement le faste, la démesure, cette sensation que tout est possible et que le futur se construit au coin de chaque rue. Dubaï scintille, surprend, déroute même — un monde où l’audace architecturale tutoie l’impossible et où le luxe s’affiche sans trembler. Mais derrière cette façade ultramoderne se cache une identité plus ancienne, plus intime, enracinée dans des siècles de commerce, de traversées maritimes et de rencontres. La ville n’a pas oublié ses origines modestes. Elles vibrent encore dans ses quartiers historiques, dans les ruelles d’Al Fahidi, dans les souks épicés, dans la chaleur de son hospitalité et dans ses traditions culinaires qui racontent une autre Dubaï — plus profonde, plus vraie. Au-delà des gratte-ciel et des hôtels dorés, Dubaï reste une ville traversée par son histoire, une métropole qui avance vite mais n’efface rien. Une cité asiatique qui réconcilie le futur éclatant et la mémoire silencieuse de son désert.
Sillonner le Canada par la route, c’est plonger dans une symphonie de paysages démesurés où chaque virage révèle une nouvelle merveille naturelle. Autoroutes polaires, routes côtières battues par le vent, forêts pluviales qui semblent respirer… le voyageur traverse un territoire brut, indompté, l’une des dernières grandes frontières sauvages de la planète. Un terrain de jeu idéal pour un voyage en camping-car au Québec — libre, immersif et taillé pour les amoureux d’horizons infinis.
Bali, l’île aux mille saveurs. Il existe des lieux où l’on revient d’abord par le palais. Bali en fait partie. Avant même que l’œil n’attrape la silhouette d’un temple ou le vert fluorescent d’une rizière, c’est la mémoire du goût qui s’empare de toi — façon restaurant étoilé parisien, mais version tropicale, libre, un peu sauvage. À peine arrivée, je file vers Denpasar. Pas pour un panorama. Pour une assiette. Un warung modeste, ouvert aux vents, aux bruits, aux odeurs. On y sert le nasi campur comme dans les années 70 : riz blanc fumant, légumes croquants, poisson séché, œuf, un peu de feu, beaucoup d’âme.
Une bouchée et tout revient : la chaleur, la douceur, l’intensité. Bali se raconte déjà, avant même d’avoir commencé à se montrer.
Dans une Amérique obsédée par la vitesse, grimper dans un train Amtrak relève presque du geste poétique, du contrepied assumé. Traverser le pays sur des rails, c’est renouer avec le territoire, accepter la lenteur, regarder les paysages sans les voler. C’est retrouver les villes fantômes, les wagons de mémoire, les horizons qui prennent leur temps. Des Rocheuses poudrées de neige au bayou languide de la Louisiane, des falaises abruptes du Pacifique aux rives industrielles des Grands Lacs, le rail américain raconte une autre histoire. Une Amérique moins pressée, plus brute, plus vraie. Un road trip immobile, au rythme du ballast, où chaque cliquetis devient un battement de cœur du pays. Bref : tout pour voyager autrement aux USA.
Boston. Ville d’esprit, de lettres et de batailles fondatrices. Ancienne capitale intellectuelle de la jeune Amérique, elle gardait déjà au XIXᵉ siècle ce surnom un peu fou — « le centre du système solaire » — qu’elle porte encore à merveille. Car Boston gravite toujours autour de son propre magnétisme : le Freedom Trail qui déroule ses pavés rouges comme un fil narratif, les librairies centenaires où l’on feuillette l’histoire, le port chargé de révolutions et d’échos marins.
Certaines villes s’inhalent comme un parfum rare. Montréal, elle, se respire à pleins poumons — quelque part entre une rive gauche réinventée et un Brooklyn qui aurait pris des cours de français. C’est l’amie transatlantique, celle qui mêle sans forcer les dentelles d’un héritage européen à la fraîcheur instinctive du continent nord-américain. Capitale francophone du Québec, ancienne colonie française devenue métropole libre, la ville flotte dans un entre-deux délicieux : galeries d’art et clubs électro, vin rouge et frites noyées de fromage fondu, antiquaires vintage et fresques de street art, bagels au feu de bois et grands crus classés.
Sur les rives du lac Ontario, Mississauga déploie une silhouette élégante et une atmosphère bien à elle, souvent éclipsée par sa voisine hypermédiatisée, Toronto. Pourtant, cette ville vibrante possède son propre magnétisme : plus de 500 parcs où la faune s’épanouit, une scène gastronomique aux mille influences et un calendrier d’événements qui pulse toute l’année. Carrefour culturel assumé, Mississauga est aussi la porte d’entrée de milliers de voyageurs grâce à l’aéroport le plus fréquenté du pays. Une ville qui se vit, se goûte et se ressent — entre nature généreuse, cuisine du monde et effervescence urbaine.
L’Afrique du Sud, c’est un vertige pur, un souffle sauvage qui te tombe dessus sans prévenir. Un appel brut, presque animal, qui parle aux voyageurs en manque d’espace, de contrastes, de trajectoires qui secouent et réveillent. Ici, tout déborde : la lumière, la poussière rouge, les routes qui filent comme si elles cherchaient à t’engloutir, les cannes à sucre qui ondulent au vent comme un chant hypnotique. On s’y perd avec délice. On plonge, tête la première, dans un pays qui avale le temps et te renvoie une autre version de toi-même — plus libre, plus vaste, plus vivante. L’Afrique du Sud ne se visite pas, elle s’habite, elle se traverse, elle se ressent. Elle imprime. Alors on trace. On suit les pistes de terre rouge qui craquent sous les pneus, on se laisse happer par ce mélange de grandeurs naturelles et de micro-détails qui attrapent l’âme. Entre océan indompté, réserves animalières qui chavirent le cœur, villes qui vibrent fort et montagnes découpées comme des toiles abstraites, chaque étape devient un chapitre. Sur un blog Afrique du Sud, cet itinéraire raconte autre chose qu’un simple voyage : il ouvre une manière de voyager autrement en Afrique du Sud, loin des clichés, proche de ce qui vit réellement. Une route qui n’a pas peur des ombres, qui célèbre les intensités, qui donne envie de revenir pour comprendre un peu mieux ce pays impossible à saisir en une seule fois.
Un itinéraire comme un vertige. Un voyage comme un appel. Et toi, prête à répondre ?
Park Hyatt Marrakech : Nuit de rêve. Premier hôtel à s’implanter sur le prestigieux domaine golfique d’Al Maaden, le Park Hyatt Marrakech réinvente le raffinement à la marocaine. Niché dans un décor où les lignes traditionnelles flirtent avec une esthétique contemporaine ultra-soignée, cet hôtel devient instantanément un refuge d’élégance et de sérénité.
Guadeloupe : voyage dans l’archipel des Antilles. Besoin d’évasion et de soleil ? La Guadeloupe vous appelle. Cet archipel des Caraïbes, véritable joyau ultramarin de la France, déroule une mosaïque d’îles toutes différentes : Basse-Terre la sauvage, Grande-Terre la lumineuse, Marie-Galante l’authentique, les Saintes la carte postale absolue et La Désirade la discrète. Chaque îlot possède son rythme, ses couleurs, son souffle — un peu comme Saint-Martin, version blog, mais avec sa propre magie.
InterContinental San Francisco : Nuit de rêve. Au cœur du quartier vibrant de SoMa, l’InterContinental San Francisco se dresse comme un repère cristallin dans le ciel californien. Inauguré en 2008, ce sanctuaire urbain de 32 étages se reconnaît immédiatement à sa façade bleu translucide — une signature architecturale qui capte la lumière de la baie et offre des vues spectaculaires sur la ville.
Voyager en Arizona au Ambiente Sedona. Au cœur de l’Arizona, là où le désert respire en rouge et en silence, Sedona déroule ses paysages à couper le souffle : mesas, arches minérales, falaises écarlates qui s’embrasent au coucher du soleil. Une terre magnétique, réputée pour ses vortex d’énergie et son atmosphère spirituelle qui flotte comme un parfum ancien dans l’air chaud.
Vague de froid au Canada : que faire et comment survivre à l’hiver extrême ?
Le Québec vient de traverser une série de tempêtes hivernales d’une intensité rare, avec deux épisodes majeurs en moins d’une semaine. La première tempête, entre le jeudi 13 et le vendredi 14 février 2025, a littéralement enseveli la région : près de 40 cm de neige sont tombés en quelques heures, avec des pointes dépassant les 50 cm dans certains secteurs. Une vraie démonstration de force de l’hiver canadien — spectaculaire, exigeante, et impossible à ignorer.
1 Hotel Brooklyn Bridge : nuit de rêve. Suspendu entre le pont de Brooklyn et la skyline étincelante de Manhattan, cet hôtel iconique offre l’une des plus belles vues de New York à la nuit tombée. Ici, le luxe se vit autrement : plus doux, plus conscient, plus ancré dans la ville.
Andaz 5th Avenue New York : Nuit de rêve. Posé en plein cœur de Manhattan, l’Andaz 5th Avenue incarne ce raffinement contemporain qui glisse sous la peau sans effort. Une adresse pensée pour les voyageurs qui aiment le style, le confort impeccable et les hotelreviews qui racontent vraiment quelque chose.
Le Rosewood Londres : Nuit de rêve. Au cœur du très chic quartier de Holborn, à quelques pas de Covent Garden et du West End vibrant, le Rosewood London incarne la quintessence du luxe londonien. Derrière sa magistrale façade édouardienne se cache un univers feutré, parfaitement orchestré entre élégance intemporelle et raffinement contemporain.