Voyage : Gérer les retards ou surbookings cet été. Les vacances d’été arrivent à grand pas et vous avez déjà pris très certainement vos billets d’avion, direction : le soleil. Malheureusement certains ne pourront pas partir à la date indiquée pour des raisons diverses : vol annulé, retardé, surbooking, etc. De quoi nous rendre fou à l’occasion d’un voyage ?
Gérer les retards ou surbookings cet été
Dans tous les cas, une fois la déception passée, il est hors de question de ne pas demander des dommages. Très souvent, on y renonce par manque de temps et à cause de la bureaucratie en vue qu’il va falloir gérer. Pourtant, très souvent les voyageurs lésés demandent et obtiennent un dédommagement pour les désagréments qu’ils ont subis. Voici quelques conseils importants à appliquer pour espérer obtenir réparation rapidement.
Comment gérer les retards ou surbookings de vos avions cet été ? Très souvent on renonce avant même d’avoir commencé tant les échanges avec les services d’indemnisation vont être longs et compliqués. Stéphanie Smatt, Avocat au Barreau de Paris – Conseil de Flightright.fr en France nous a confié 3 secrets pour se faire dédommager en cas de problème avec une compagnie aérienne. « Tout d’abord, il est fortement recommandé de conserver son billet électronique ainsi que sa carte d’embarquement. Certains voyageurs pensent que le billet électronique suffit. Parfois il ne sera pas suffisant car en cas de litige avec la compagnie aérienne, celle-ci pourra exiger du passager qu’il apporte la preuve de la réservation et du vol effectif s’il a eu lieu. La carte d’embarquement est donc un sésame à conserver pour le faire. »
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Indemnisation
De plus, peu de voyageurs le savent mais la régulation européenne actuelle prévoit une indemnisation en cas de retard de 3 heures ou plus. Pour un vol de 1 500 km, un passager est en droit de recevoir 250€ et pour les vols long-courriers, cela peut atteindre 600€. Une compensation plus que bienvenue lorsque l’on est confronté à ce genre de désagrément ! En cas de retard, il ne faut pas hésiter à solliciter le personnel de la compagnie aérienne afin d’obtenir des collations et la possibilité de passer des appels téléphoniques aux personnes que l’on souhaite afin de les informer de la situation : tout cela est du par la compagnie. Donc regardez vos pendules pour être sur que vous pouvez prétendre à une indemnisation car très souvent les compagnies aériennes jouent de ce délai.
Comment gérer les retards ou surbookings de vos avions cet été ? Si c’est le passager qui rate son avion ou annule son déplacement, il peut se faire rembourser les taxes et les redevances aéroportuaires de son billet car il n’a pas embarqué. La loi Hamon a clarifié ce dispositif en obligeant les compagnies aériennes à restituer les taxes et les redevances affichées sur le billet dans un délai de 30 jours à partir de la demande du passager. Si la demande est faite en ligne, aucun frais ne peut être prélevé par la compagnie ; si elle est faite dans une boutique par exemple, ceux-ci ne doivent pas excéder 20% du prix du billet. Dans la majorité des cas, les compagnies ne proposeront pas ce remboursement automatiquement, ce sera au voyageur de faire la démarche… pour peu qu’il en ait connaissance.
Quelle efficacité des assurances ?
Afin de se prémunir, nombreux sont les voyageurs qui souscrivent à des assurances voyage, pensant qu’il s’agit de LA solution en cas de pépin. ll est important de préciser qu’ il n’est pas nécessaire de souscrire une assurance, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle n’est pas une condition pour obtenir une indemnisation sur le fondement du Règlement 261/2004. Ensuite, les conditions pour bénéficier de la couverture d’assurance sont extrêmement strictes et très souvent elles ne sont pas remplies. Il est très important de bien lire le contrat d’assurance ou d´interroger sa banque si l’assurance est souscrite via la carte bancaire. Finalement, l’assurance peut présenter un intérêt seulement si on voyage avec des objets de valeur comme des bijoux par exemple.
La lourdeur du processus de dédommagement peut en rebuter plus d’un, car souvent, après des dizaines d’e-mails envoyés et de coups de téléphone passés,en vain, de nombreux passagers n’ont pas envie de se lancer dans une « bataille » judiciaire. Le meilleur des conseils de flightright est de passer par des professionnels qui se chargeront des démarches.
Tracasserie en vue
Il existe de nombreux acteurs sur le marché, en France mais également en Europe, qui accompagnent les passagers pour les aider à faire valoir leur droit à indemnisation auprès des compagnies aériennes. Attention, ces entreprises ne sont pas des conseils juridiques, elles accompagnent les passagers afin de les aider à obtenir une indemnisation. Elles effectueront ainsi toutes les réclamations auprès de la compagnie aérienne, et au besoin proposeront au passager d’être assisté sans frais par un avocat. Elles ne se rémunèreront que si indemnités il y a par le biais d’une commission. Un juste équilibre pour se faire dédommager, les tracasseries en moins…
Pour plus de renseignement, n’hésitez pas à consulter Flightright.fr qui est un portail d’indemnisation des passagers aériens pour les vols retardés, annulés ou les refus d’embarquement. Les passagers ont juste à entrer leurs coordonnées dans un formulaire en ligne pour savoir s’ils sont éligibles à une indemnisation, ensuite flightright.fr mène la démarche en leurs noms. Ce site fonctionne sur une base d’honoraires de résultat, uniquement facturés aux clients si une compensation est versée. Lancé au printemps 2010, flightright.fr a déjà aidé plus de 400 000 passagers avec un taux de réussite de 98 % pour toutes les plaintes portées devant les tribunaux.
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