Voyager au Mexique : Les indispensables. Au cœur du Mexique, loin des clichés de plages caribéennes et de tacos épicés, s’étend une terre vibrante d’histoires anciennes, de traditions culinaires ancestrales et de paysages à couper le souffle. Nous sommes partis en roadtrip mexique 2 semaines comme notre road trip costa rica 3 semaines. De la péninsule du Yucatán aux montagnes de la Sierra Madre, en passant par les forêts brumeuses du Michoacán, le pays offre une mosaïque d’expériences authentiques, où chaque sentier, chaque plat et chaque rencontre racontent une part de son âme profonde.

Sur les traces des Mayas : le Camino del Mayab
Dans la moiteur de la jungle yucatèque, le Camino del Mayab serpente sur près de 100 kilomètres, reliant 14 communautés mayas. Ce sentier, né de la collaboration entre les habitants et l’organisation EcoGuerreros Yucatán, traverse d’anciennes haciendas envahies par la végétation et des cenotes cristallins, ces puits naturels sacrés pour les Mayas. Chaque pas sur ce chemin est une immersion dans une histoire millénaire, où la nature et la culture se mêlent intimement.
Oaxaca : l’âme de la cuisine mexicaine
À Tlacolula de Matamoros, le marché s’anime chaque semaine, perpétuant une tradition commerciale vieille de plus de 2 000 ans. Ici, des femmes aux tresses ornées de rubans colorés préparent des mets ancestraux sur des braseros fumants. Des figures emblématiques comme Abigail Mendoza et Thalía Barrios García préservent et réinventent cette cuisine héritée des Zapotèques, utilisant des ingrédients locaux comme le maïs criollo et des variétés de piments rares. Leurs restaurants, Tlamanalli et Levadura de Olla, sont des temples de la gastronomie oaxaquène, où chaque plat raconte une histoire de résistance et de fierté culturelle.
Mezcal : l’esprit du Mexique
Dans les collines de l’Oaxaca, le mezcal est plus qu’une boisson : c’est une tradition vivante. Produit dans des palenques familiaux, ce spiritueux est élaboré selon des méthodes ancestrales : les cœurs d’agave sont cuits dans des fosses, broyés à la main ou à l’aide de meules en pierre, puis fermentés et distillés. Des producteurs comme Real Minero ou Gracias a Dios perpétuent ces savoir-faire, tout en s’engageant pour la durabilité et la préservation des variétés d’agave menacées.
Le ballet des monarques : un miracle naturel
Chaque hiver, les forêts de sapins oyamel du Michoacán se parent d’une robe orange et noire, alors que des millions de papillons monarques y trouvent refuge après un périple de plusieurs milliers de kilomètres depuis le Canada. Les sanctuaires d’El Rosario et de Sierra Chincua offrent aux visiteurs le spectacle émouvant de ces créatures fragiles, suspendues en grappes aux branches, vibrant au rythme du vent et du soleil. Un phénomène naturel d’une beauté saisissante, symbole de la résilience et de la magie du vivant.

Le Chepe Express : voyage au cœur du canyon du Cuivre
De Los Mochis à Creel, le Chepe Express traverse les paysages grandioses du canyon du Cuivre, un réseau de gorges quatre fois plus vaste que le Grand Canyon. À bord de ce train mythique, les voyageurs découvrent des panoramas vertigineux, des villages isolés et la culture des Rarámuri, peuple indigène réputé pour ses capacités de course exceptionnelles. Une aventure ferroviaire unique, mêlant confort moderne et immersion culturelle profonde.
Le Mexique, avec ses traditions vivantes, ses paysages époustouflants et ses peuples fiers, invite à un voyage sensoriel et spirituel. Au-delà des clichés, il révèle une richesse culturelle et naturelle inestimable, où chaque rencontre est une leçon d’humilité et d’émerveillement.
Hotels Mexique
Le Mexique, terre de contrastes et de richesses culturelles, offre une palette d’hébergements de luxe qui sauront satisfaire les voyageurs les plus exigeants. Voici une sélection d’établissements prestigieux répartis dans différentes régions du pays, alliant confort, raffinement et expériences uniques.
Riviera Maya : entre plages idylliques et traditions mayas
- Hotel Xcaret México, Playa del Carmen : Ce complexe tout compris propose des suites luxueuses réparties dans cinq bâtiments inspirés de la culture maya. Chaque « Casa » offre une expérience unique, avec des vues imprenables sur la mer des Caraïbes, des piscines à débordement et une gastronomie raffinée, notamment grâce au restaurant du chef Carlos Gaytán.
- Secrets Maroma Beach Riviera Cancun : Réservé aux adultes, cet hôtel tout compris est situé sur l’une des plages les plus prisées du Mexique. Il offre des suites élégantes, une cuisine gastronomique et un service personnalisé pour une escapade romantique inoubliable. Que vous hésitiez à partir avec Cancun, ce sera l’occasion d’une visite de la station balnéaire cancun
- Chablé Maroma : Niché dans un environnement naturel préservé, cet établissement allie luxe et respect de la nature. Il propose des villas privées avec piscine, un spa holistique et une cuisine mettant en valeur les produits locaux.
Los Cabos : luxe et sérénité au bord du Pacifique
- Las Ventanas al Paraíso, a Rosewood Resort : Cet établissement emblématique offre des suites somptueuses avec vue sur l’océan, un service de majordome personnalisé et une attention particulière aux détails pour une expérience inégalée.
- Waldorf Astoria Los Cabos Pedregal : Situé à flanc de falaise, cet hôtel propose des chambres avec piscine privée, des rituels de bien-être inspirés de la lune et de la mer, ainsi qu’une cuisine raffinée mettant en avant les saveurs locales.
Mexico : élégance urbaine et raffinement
- Le Sofitel Mexico City Reforma : Offrant une vue panoramique sur la ville depuis sa piscine au 37e étage, cet hôtel allie design contemporain et service à la française. Il est idéalement situé pour explorer les richesses culturelles de la capitale.
- The St. Regis Mexico City : Ce gratte-ciel emblématique abrite des chambres élégantes, un spa de renommée mondiale et une gastronomie d’exception, offrant une expérience luxueuse au cœur de la ville.
- Las Alcobas, a Luxury Collection Hotel : Situé dans le quartier chic de Polanco, cet hôtel boutique propose des chambres au design soigné, un spa exclusif et une cuisine raffinée, offrant une atmosphère intime et sophistiquée.
Expériences uniques : immersion culturelle et bien-être
- Coqui Coqui : Fondée par un couple passionné de botanique, cette collection d’hôtels et de parfumeries offre une expérience sensorielle unique. Chaque établissement, situé dans des lieux emblématiques comme Tulum ou visiter mérida à pied, allie design épuré, parfums artisanaux et hospitalité chaleureuse.
- Four Seasons Resort Tamarindo : Ce resort, intégré dans une réserve naturelle, propose une immersion dans la biodiversité mexicaine. Avec son architecture respectueuse de l’environnement, ses expériences culinaires locales et ses activités en pleine nature, il offre un séjour ressourçant et authentique.
Ces établissements représentent le summum de l’hospitalité mexicaine, chacun offrant une expérience unique alliant luxe, culture et nature. Que vous recherchiez une escapade romantique, une aventure culturelle ou un moment de détente absolue, le Mexique saura répondre à vos attentes les plus élevées.

Restaurant mexique
Le Mexique, riche de ses traditions culinaires et de sa diversité régionale, offre une scène gastronomique vibrante. Des établissements étoilés aux taquerías emblématiques, voici une sélection des restaurants incontournables à travers le pays.
Mexico : la capitale des saveurs étoilées
Pujol
Situé dans le quartier de Polanco à Mexico, Pujol est dirigé par le chef Enrique Olvera. Ce restaurant, honoré de deux étoiles Michelin, propose une réinterprétation moderne de la cuisine mexicaine traditionnelle. Son menu dégustation met en avant des plats emblématiques comme le mole madre, offrant une expérience culinaire raffinée.
Quintonil
Également situé à Polanco, Quintonil est le fruit du travail du chef Jorge Vallejo et de son épouse Alejandra Flores. Avec deux étoiles Michelin, le restaurant se distingue par son engagement envers la durabilité et la mise en valeur des ingrédients locaux. Le menu propose des plats innovants qui célèbrent les saveurs mexicaines authentiques.
Sud 777
Dans le quartier de Jardines del Pedregal, Sud 777, dirigé par le chef Edgar Núñez, offre une cuisine française préparée avec des ingrédients mexicains. Ce restaurant, récompensé par une étoile Michelin, propose un menu dégustation de douze plats mettant en avant les légumes du pays.
Em
Situé dans le quartier de Roma, Em est dirigé par le chef Luis « Lucho » Martínez. Ce restaurant, qui a reçu une étoile Michelin, propose une cuisine contemporaine mexicaine avec des influences japonaises, offrant une expérience culinaire unique et raffinée.
Taquería El Califa de León
Pour une expérience plus décontractée, cette taquería emblématique de Mexico, fondée en 1968, a été la première à recevoir une étoile Michelin. Elle est réputée pour ses tacos de filet mignon, préparés simplement avec du sel et du citron vert, servis dans des tortillas faites à la main.

Oaxaca : l’âme de la cuisine mexicaine
Levadura de Olla
Dirigé par la cheffe Thalía Barrios García, ce restaurant à Oaxaca propose une cuisine traditionnelle mettant en valeur les saveurs de la région. Les plats, tels que les tamales enveloppés dans des feuilles de bananier, reflètent la richesse culinaire de l’État.
La Cocina de Humo
Également dirigé par la cheffe Barrios García, ce restaurant offre une expérience culinaire immersive, centrée sur la cuisson au feu de bois et l’utilisation d’ingrédients locaux, offrant une perspective authentique de la cuisine oaxaquienne.
Riviera Maya : fusion de luxe et de tradition
Le Chique
Situé à Puerto Morelos, ce restaurant est reconnu pour sa cuisine moléculaire innovante. Le chef propose des plats artistiques qui surprennent et ravissent les convives, faisant de chaque repas une aventure multisensorielle.
Cocina de Autor Riviera Maya
À Playa del Carmen, ce restaurant offre une expérience culinaire exceptionnelle avec ses plats innovants et artistiquement présentés. Le menu dégustation propose une fusion de saveurs locales et internationales dans un cadre élégant.
Basse-Californie : entre mer et montagnes
Animalón
Ce restaurant éphémère, installé sous un chêne centenaire à Valle de Guadalupe, propose une cuisine de saison mettant en valeur les produits locaux. L’expérience culinaire en plein air offre une atmosphère unique et mémorable.
Fauna
Également situé à Valle de Guadalupe, Fauna est dirigé par le chef David Castro Hussong. Le restaurant propose une cuisine contemporaine qui célèbre les ingrédients de la région, offrant une expérience gastronomique innovante.

Que vous soyez amateur de haute gastronomie ou de saveurs traditionnelles, le Mexique offre une multitude d’options pour satisfaire toutes les envies culinaires. N’hésitez pas à explorer ces établissements pour découvrir la richesse et la diversité de la cuisine mexicaine.
Se déplacer Mexique
Se déplacer au Mexique, c’est embrasser une diversité de paysages, de cultures et de modes de transport aussi variés que le pays lui-même. Que vous rêviez de routes sinueuses bordées de cactus, de trajets de nuit vers des villages reculés ou de survols panoramiques au-dessus de la jungle du Chiapas, chaque déplacement devient une aventure à part entière.
En avion : pour les longues distances
Le Mexique est un vaste pays, et pour relier ses grandes régions – comme passer de Mexico à Cancún, Oaxaca ou Monterrey – l’avion reste le moyen le plus rapide et souvent économique avec un billet d avion moins cher. Les principales compagnies aériennes locales sont Aeroméxico vol, VivaAerobus vol et Volaris vol. Ces low-cost couvrent la quasi-totalité du territoire avec des vols fréquents. Pour une vue imprenable sur la Sierra Madre ou les plages des Caraïbes, s’installer côté hublot est un must.
En bus : le roi du voyage terrestre
Le bus longue distance est le mode de transport favori des Mexicains et des voyageurs aguerris. Les compagnies comme ADO, ETN, Primera Plus ou Omnibus de México proposent des lignes confortables et fiables avec des services « première classe » ou « luxe » : sièges inclinables, climatisation, Wi-Fi, films et snacks.
C’est le choix parfait pour explorer des villes coloniales comme Puebla, San Miguel de Allende ou Guadalajara. La nuit, les bus-lits (autobuses de lujo) permettent de gagner du temps et d’économiser une nuit d’hôtel.
En voiture : liberté et routes panoramiques
Louer une voiture avec TouraCancun est idéal pour ceux qui veulent sortir des sentiers battus, découvrir les routes de Basse-Californie, traverser les haciendas du Yucatán ou explorer les vignobles de Valle de Guadalupe.
Mais prudence : mieux vaut éviter de conduire de nuit, certaines routes peuvent être mal éclairées ou mal entretenues. Les autoroutes à péage (appelées cuotas) sont plus sûres et plus rapides que les routes libres (libres).
Et pour le road-trip parfait ? Une bonne playlist mariachi, de l’eau, et un sens de l’aventure bien aiguisé.
Le Chepe Express : voyage ferroviaire d’exception
C’est l’un des rares trains de voyageurs du pays : le Chepe Express traverse le mythique canyon du Cuivre, au nord-ouest du pays, entre Los Mochis et Creel. Un périple lent, sublime, à travers les montagnes, idéal pour découvrir les cultures indigènes des Rarámuris et des paysages vertigineux. Le voyage est aussi une leçon de géographie vivante, à vivre au rythme des rails.
Transports urbains : du métro à la trottinette
- Mexico City dispose d’un réseau de métro étendu, très économique (environ 30 centimes d’euro le trajet), mais bondé aux heures de pointe.
- Dans les grandes villes comme Guadalajara, Monterrey ou Oaxaca, les bus de ville, métros légers ou trolebus sont pratiques et bon marché.
- Pour les trajets courts, les applications comme Uber, Didi ou Cabify sont largement utilisées, fiables et abordables.
- À San Miguel de Allende, Oaxaca ou Mérida, tout se fait à pied – la meilleure façon de sentir battre le cœur des ruelles.
Transport alternatif : vélo, scooter & colectivos
Dans les zones rurales ou les petites villes, vous trouverez souvent des mototaxis ou colectivos : minibus partagés qui desservent des routes fixes à des prix très bas. Pas de planning fixe, ils partent quand ils sont pleins. Une expérience locale, authentique… et parfois folklorique.
En résumé
Se déplacer au Mexique, c’est choisir entre efficacité, charme et immersion. Que vous rouliez sous un ciel étoilé dans un bus longue distance, que vous décolliez au-dessus du golfe du Mexique ou que vous preniez le volant sur les routes désertiques de Sonora, le voyage fait déjà partie de l’expérience.
Quand partir au Mexique ?
Au Mexique, le temps ne se mesure pas seulement en degrés ou en saisons. Il se vit, il se traverse, il s’écoute. Partir là-bas, c’est accepter que le climat soit une humeur, parfois capricieuse, parfois éclatante, toujours vibrante. Ici, les mois n’ont pas le même goût selon que l’on flâne dans les ruelles pastel d’Oaxaca, que l’on plonge dans les eaux chaudes de Tulum ou que l’on sillonne les routes désertiques de la Basse-Californie.
Il y a pourtant un secret de voyageurs que les initiés partagent à voix basse : le Mexique est probablement le plus généreux entre novembre et avril. Le ciel y est vaste, pur, dénué de ses lourdeurs tropicales. L’air est léger, même à Mexico, où la pollution estivale s’éloigne et laisse place à des débuts de soirée presque frais. Sur les plages du Yucatán, l’eau caribéenne prend alors cette transparence surréaliste qu’on croyait réservée aux cartes postales d’un autre temps. Le Pacifique est tout aussi doux, plus sauvage, plus brut, parfait pour s’y perdre.
C’est aussi la saison où les rencontres sont simples, où les villages se laissent apprivoiser, où les fêtes colorent les rues de Mérida ou de San Cristóbal sans qu’une moiteur collante ne vous ralentisse le pas. C’est le temps des grands classiques, celui des visites de temples mayas au petit matin, quand la pierre est encore fraîche et les sentiers vides. Mais c’est aussi, il faut bien l’avouer, la période où les voyageurs du monde entier se croisent. À Noël, à Pâques, à la Semana Santa, les prix s’envolent et les plages se remplissent d’accents multiples.
Puis vient l’autre Mexique. Celui que l’on goûte entre mai et octobre. Celui qui ne se livre qu’aux voyageurs curieux, patients, amoureux des tropiques dans toute leur vérité. C’est la saison verte, la saison intense. Les averses tombent souvent en fin de journée, soudaines, torrentielles, presque libératrices. Elles laissent derrière elles des parfums de terre humide, de fleurs ouvertes, de jungle vivante. Les paysages deviennent luxuriants, profonds, d’un vert éclatant que la saison sèche ne connaît pas.

Dans le Chiapas, les forêts se gorgent d’eau et les cascades dévalent les montagnes avec une puissance nouvelle. À Oaxaca, les marchés regorgent de fruits gorgés de soleil et les pêcheurs, en fin de journée, s’attardent sur les plages désertes. C’est aussi le temps des vagues hautes, des surfeurs qui attendent le swell parfait à Puerto Escondido. Le moment où les villages se vident un peu, où les prix retrouvent une certaine douceur.
Mais le Mexique reste joueur. Août, septembre, parfois octobre sont des mois qu’il faut apprivoiser. La chaleur est dense, les moustiques omniprésents, et les Caraïbes peuvent, certains étés, se couvrir de nuages menaçants. Les cyclones sont rares mais possibles. Les pluies sont là, inévitables compagnons d’un voyage plus sauvage, plus brut, moins lisse.
Et pourtant, certains trésors ne se dévoilent qu’à cette saison. Comme les papillons monarques qui, chaque hiver entre décembre et mars, envahissent les forêts brumeuses du Michoacán. Comme les baleines de la Basse-Californie, qui, de janvier à mars, offrent leurs ballets majestueux au large des côtes arides. Comme les fêtes locales, intimes, où l’on danse sous des guirlandes colorées au fond d’un village perdu.
Finalement, la meilleure période pour partir au Mexique dépend moins de la météo que de ce que l’on vient chercher. Une lumière parfaite pour des clichés de rêve ? Un ciel bleu garanti du matin au soir ? Alors l’hiver mexicain, de novembre à avril, sera votre allié. Une immersion plus brute, plus vibrante, loin des foules et des itinéraires balisés ? L’été et la saison des pluies sauront récompenser les voyageurs qui n’ont pas peur des caprices du ciel.
Car le Mexique, quel que soit le mois, a cette capacité rare : celle de vous attraper par la main et de ne plus jamais vraiment vous lâcher.

Activité mexique
Partir au Mexique, ce n’est pas juste visiter. C’est s’abandonner. Accepter de ralentir, d’être surpris, d’être bousculé parfois. Ici, chaque activité est une porte ouverte : sur un monde, sur un passé, sur un instant suspendu.
Se perdre dans les marchés
Au Mexique, les marchés sont des théâtres vivants. Celui de Tlacolula, près d’Oaxaca, est un feu d’artifice d’odeurs, de couleurs, de chants improvisés. On y goûte des grillons croustillants, des fruits qui n’existent nulle part ailleurs, des quesadillas fumantes roulées à la main par des femmes aux tresses immenses. À Mexico, c’est La Merced ou Coyoacán, chaque quartier avec son âme propre. Ce n’est pas du shopping. C’est de l’immersion totale.
Nager dans un cenote
Imagine une faille dans la terre, secrète, minérale, remplie d’une eau bleu nuit ou turquoise translucide. Ces bassins naturels, sacrés pour les Mayas, sont des lieux de silence et de magie. Près de Valladolid ou de Tulum, certains cenotes sont sauvages, d’autres presque irréels de perfection. Y plonger un matin, seule au monde, est une expérience sensorielle qu’aucune mer ne pourra jamais égaler.
Danser un soir à Mexico City
La capitale est un monstre tendre. Bouillonnante, créative, étourdissante. On commence la soirée dans un rooftop arty de Roma Norte, on continue dans un club de cumbia clandestin, on finit sur un trottoir à manger des tacos al pastor à 3h du matin comme on mangerait un lobster roll ou un kébab. Mexico ne dort pas vraiment. Elle vibre sans relâche.
Dormir dans une hacienda oubliée
Dans le Yucatán ou à Campeche, certaines anciennes haciendas ont été restaurées en hôtels de charme sublimes. Pierres brûlées par le soleil, hamacs dans des patios d’orangers, vieux carrelages patinés par le temps. On y dort au ralenti, bercé par le chant des oiseaux et l’odeur des fleurs tropicales.
Explorer les ruines mayas à l’aube
Chichén Itzá est majestueuse mais touristique. Pour ressentir l’âme des pierres, mieux vaut aller plus loin. Ek Balam, Calakmul ou Uxmal à l’aube offrent ce frisson rare : l’impression de fouler un lieu sacré, seul, avec pour seuls compagnons les cris des singes hurleurs et les premiers rayons dorés filtrant à travers la jungle.
Traverser la Basse-Californie en road trip
C’est un voyage d’une beauté brute. Des cactus géants jusqu’à l’horizon. Des plages désertes. Des baleines grises qu’on observe au plus près à Guerrero Negro. Des couchers de soleil rouges sang à Todos Santos. Ici, la route est la destination. Loin des clichés, proche de l’essentiel.
Apprendre à faire du mezcal
Pas juste le boire — le comprendre. Aller à Oaxaca, pousser la porte d’un palenque, sentir l’odeur de l’agave fumée, voir les gestes lents et puissants des mezcaleros. Le mezcal, ici, est plus qu’un alcool. C’est une mémoire liquide, une histoire de patience et de feu.
Observer les papillons monarques dans les forêts du Michoacán
Imagine une forêt silencieuse, envahie par des millions d’ailes orangées. L’air est dense, presque immobile. Puis, d’un battement, tout se met à bouger, comme une pluie inversée, fragile et majestueuse. C’est un spectacle naturel qui ne ressemble à rien d’autre. Ça se mérite, ça se respire.
Marcher sur les volcans
Dans les environs de Puebla ou au parc Iztaccíhuatl-Popocatépetl, les volcans encadrent le ciel. Monter jusqu’aux pentes de cendres et de roche noire, sous un vent glacé, face au Popocatépetl fumant, c’est ressentir la puissance des éléments. Brut, pur, minéral.
Vivre un coucher de soleil à Holbox
Holbox, c’est une île où les routes sont de sable, les vélos remplacent les voitures et les flamants roses croisent les kite-surfeurs. Mais surtout, c’est ce moment précis, chaque soir, où le ciel devient un tableau. Orange, rose, mauve, puis nuit totale. Et toi, pieds nus, un cocktail de maracuyá à la main, juste à regarder. Respirer. Être là.
Le Mexique, ce n’est pas une liste d’activités. C’est un mode de vie temporaire. Une façon d’habiter le monde différemment. Il ne te demande pas d’en faire beaucoup. Il te demande d’en ressentir chaque seconde.

Les fêtes à ne pas rater
Au Mexique, le calendrier n’est pas une suite de jours mais une partition. Chaque mois, chaque saison, chaque village bat au rythme d’une célébration. Ici, la fête n’est pas un événement. C’est une culture. Un art de vivre. Une mémoire collective tissée dans les tissus brodés, les tambours, les pétards et les processions. Les fêtes mexicaines sont profondes, explosives, sensuelles. Elles parlent aux morts autant qu’aux vivants, aux racines autant qu’aux réinventions. Il ne s’agit pas seulement d’assister. Il faut s’y plonger.
Día de los Muertos — la beauté du deuil
Le Mexique célèbre ses morts comme nulle part ailleurs. Fin octobre, début novembre, les cimetières s’illuminent de bougies et se couvrent de fleurs d’œillets d’Inde. On y dîne, on y chante, on y boit. Les autels, les ofrendas, racontent la vie de ceux qui ne sont plus là : photos jaunies, tequila, nourriture préférée, mots doux. À Oaxaca, San Miguel de Allende ou Pátzcuaro, c’est un tourbillon de traditions préhispaniques et catholiques. La mort, ici, n’est pas une fin. C’est un retour.
Guelaguetza — offrande aux vivants
Chaque juillet, Oaxaca devient scène vivante de sa propre culture. La Guelaguetza est un hommage aux traditions indigènes. On y danse en costumes éclatants, on y échange des cadeaux symboliques entre communautés, on y chante en langues anciennes. C’est une fête collective, qui dépasse le folklore pour toucher à l’âme même du Mexique ancestral. Une explosion de fierté autochtone, perchée dans les collines, entre brume et soleil.
Semana Santa — mystique et ferveur
La Semaine Sainte, à cheval entre mars et avril, dévoile un Mexique plus grave, plus introspectif. À Taxco, San Luis Potosí ou Izamal, les rues se transforment en scènes de théâtre biblique. Des hommes marchent pieds nus, enchaînés, portant des croix. Les processions, au son des tambours et des chants sacrés, recréent la Passion du Christ. Mais même dans cette austérité, il y a une beauté hypnotique. Le silence, la foi, l’encens. Et cette manière unique qu’a le peuple mexicain de mêler douleur et esthétisme.
Día de la Independencia — le feu des rues
Chaque 15 septembre, à 23h tapantes, tout le pays retient son souffle. Puis vient le Grito de Dolores, le cri lancé par le prêtre Miguel Hidalgo en 1810. Dans chaque ville, chaque village, le maire ou le président crie « ¡Viva México! » et la foule explose. Feux d’artifice, mariachis, drapeaux verts-blancs-rouges, tequila, tacos à minuit. L’indépendance, ici, c’est une émotion collective. On ne l’explique pas. On la vit.
Carnaval de Veracruz — exubérance tropicale
À la fin de l’hiver, alors que d’autres pans du pays s’apprêtent à jeûner, Veracruz danse. Le carnaval y est flamboyant, moite, sensuel. Des chars géants défilent, les costumes brillent, la rumba envahit les rues. C’est une fête païenne, débridée, qui mêle racines africaines, influences caribéennes et passion mexicaine. Un Rio miniature, au bord du golfe, où les corps et les cœurs vibrent à l’unisson.
Festival Cervantino — culture en majesté
À Guanajuato, au cœur d’octobre, l’ancien devient contemporain. Le Festival Cervantino est un hommage au théâtre et à la musique du monde entier. Pendant plusieurs semaines, la ville coloniale s’ouvre aux artistes, aux voix, aux regards venus de partout. C’est la rencontre entre le baroque et l’avant-garde. Une fête cérébrale, artistique, généreuse. Le Mexique dans toute sa finesse.
Nochebuena & Las Posadas — Noël au goût de tamal
Dès le 16 décembre, les rues se remplissent de chants, de bougies, de processions joyeuses. Pendant neuf soirs, les Mexicains rejouent la recherche d’abri de Marie et Joseph. On frappe à la porte des voisins, on chante, on partage des ponches chauds, des tamales fumants, et des piñatas en forme d’étoile éclatent de couleurs. Puis vient le 24 décembre, la Nochebuena, douce et familiale, où la foi se mêle aux plats mijotés, aux enfants qui courent et aux cadeaux simples.
Et bien plus encore…
Car au Mexique, chaque région a sa propre fête. Les vendanges dans le nord, la San Marcos Fair d’Aguascalientes, les fêtes de la Vierge de Guadalupe, la Semana del Mezcal à Oaxaca. À chaque mois son miracle, à chaque ville son tempo. Il suffit de tendre l’oreille. Un tambour, une cloche, une guitare. Et de suivre la musique.
Itinéraire mexique
JOURS 1 À 4 — MEXICO CITY / PLONGER DANS LA BÊTE DOUCE
Tu atterris à Mexico City. Premier choc : la densité, les couleurs, les odeurs. C’est brut mais terriblement vivant.
→ Où dormir ?
Octavia Casa ou Casa Polanco pour une vibe boutique-hôtel ultra cool dans Roma ou Polanco.
→ À faire absolument :
- Te perdre dans Roma & Condesa, les quartiers arty, végétaux et créatifs
- Flâner à Coyoacán sur les traces de Frida Kahlo
- Monter au rooftop du Downtown Mexico au coucher du soleil
- Déjeuner au Mercado Roma ou chez Contramar (le ceviche iconique)
- Visiter le musée d’Anthropologie (ou comprendre tout le reste du voyage)
- Vivre un soir à Lucha Libre ou dans un bar de mezcal
Jour 4 : Vol direct pour Oaxaca (1h environ)
JOURS 5 À 9 — OAXACA / LE MEXIQUE SAUVAGE ET CHALEUREUX
Oaxaca c’est un autre Mexique. Plus artisanal. Plus intense. Un voyage dans les saveurs, les textiles, les marchés, les montagnes.
→ Où dormir ?
Casa Oaxaca (belle, authentique) ou Grana B&B (élégance brute)
→ À faire :
- Marché de Tlacolula ou Benito Juarez (goûter les moles, les tlayudas, les chapulines)
- Visiter les ateliers de mezcal à Matatlán
- Faire un tour dans les villages d’artisans de Teotitlán del Valle
- Une journée à Hierve el Agua (les « piscines » naturelles dans la montagne)
- Dîner chez Levadura de Olla (cuisine féminine et ancestrale)
- Flâner au coucher du soleil sur le rooftop de Los Amantes Mezcaleria
Jour 9 : Vol Oaxaca → Mérida ou Cancun
JOURS 10 À 15 — YUCATÁN & TULUM / LUMIÈRE, CENOTES & PLAGES
Finir le voyage par l’eau, la lumière et la douceur. Le Yucatán c’est un Mexique solaire, mystique et sensuel comme avec les plage de tulum mexique.
→ Où dormir ?
- Mérida : Casa Olivia ou Rosas & Xocolate
- Valladolid (1 nuit) : Le Muuch Hotel
- Tulum (2-3 nuits) : Casa Pueblo, Habitas, Be Tulum ou Nômade selon budget
→ À vivre :
- Explorer Izamal, le village jaune
- Plonger dans les cenotes les plus sauvages (Cenote Oxman, Suytun, Ik Kil)
- Visiter Chichen Itzá tôt ou préférer Ek Balam ou visiter Coba pour l’intimité et sa fameuse pyramide maya
- Flâner à Valladolid, ultra chill
- Profiter de slow moments à Xcalak
- Arriver à Tulum côté jungle ou plage
- Vivre un sunset au Papaya Playa Project ou au Nomade
- Manger les pieds dans le sable, un poisson grillé, un verre de mezcal à la main
- S’offrir un massage ou un rituel maya
- Prendre le temps. Respirer.
Dernier jour : retour Cancun → Paris (ou Mexico selon vol)