Interview d’Ariane Moffatt qui dit tout

Découvrez l’Interview d’Ariane Moffatt qui dit tout. Ariane Moffatt, la jolie Québecoise, sera en concert live sur scène dans la conurbation de Toulouse mardi 5 juin en soirée à la Dynamo pour présenter son nouvel album. C’est très gentiment qu’elle a répondu à nos questions. Découvrez l’Interview d’Ariane Moffatt qui dit tout !

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Parmi les jeunes artistes, Ariane Moffat, la chanteuse venue du Québec, incarne une nouvelle chanson, un style musical différent, parfaitement assumé avec un dernier album, récemment publié. Cette musique actuelle aux sonorités électro sera présentée sur la scène toulousaine de la Dynamo. Un concert exceptionnel qui s’annonce comme le rendez-vous musical à ne pas rater. Après avoir incarné la nouvelle chanson québécoise, elle revient avec un album complètement différent. Ultra sonore, musical et symphonique, cette artiste a travaillé toute seule. Dans le monde de la musique populaire, elle dénote, et assume sa quête, sa recherche musicale. Pas le genre à chanter des chansons d’amour mièvres. Alors qu’elle aurait pu continuer à nous envoûter avec son titre Je veux tout, la Canadienne à la large culture musique est repartie sur la route pour se renouveler et proposer un nouveau son. Découverte de son actualité musicale, son quatrième album qui ne ressemble à aucun autre. Rencontre confidentielle avec la chanteuse venue du froid québecois.

Ariane Moffatt qui dit tout

Jet-lag-trips : Un nouvel album intitulé « Ma » qui vient de sortir en France il y a 15 jours, sonne de manière très électro-pop. Est ce un tournant pour vous ?

Ariane Moffatt : C’était volontaire de faire une petite cassure avec l’album proposé avant. J’avais besoin de casser cette image qu’on m’avait donné, je ne voulais pas jouer à la vedette… C’est tellement facile. L’album d’avant était plus dans un esprit « chanson française », des paroles musiques ultra travaillées, des textes de chansons qui avaient du sens. Cette démarche, je l’ai menée sans compromis, là, je voulais mettre aussi en avant mon côté musicienne instrumentaliste plus que mon côté song-writing. Je me suis donc complètement lâchée pour cet album et ces nouvelles chansons. Ça a été une belle aventure au final avec beaucoup de voyages et de rencontres différentes. Je n’avais pas vraiment de deadline, cela m’a fait du bien et m’a un peu « nettoyé » du show-business d’une certaine manière. Ça m’a donné envie de repartir vers d’autres univers musicaux.

Jet-lag-trips : L’électro vous en écoutait beaucoup ? Ou c’était nouveau pour vous ?

Arianne Moffatt : J’ai toujours inclus de l’électro. Disons que c’est un peu le dénominateur commun des quatre albums même si le visage change quand même. Je voulais faire cohabiter l’électro avec quelque chose de plus organique, plus acoustique. Même moi, je ne m’attendais pas à ce que cette fois cela soit si dansant et si électro. Peut être que c’est dû au fait que je travaillais seule. J’ai assumé sans m’en rendre compte la direction artistique de cet album. J’étais face à mes machines, je n’avais pas le choix en fait. (rires) J’avais envie de rendre l’électro plus humain, de lui apporter un peu de chaleur. Ce n’était pas planifié mais c’est comme cela que ça s’est passé. J’étais dans mon studio d’enregistrement avec la batterie, les guitares, les claviers, j’avais la chance de pouvoir passer d’un instrument à l’autre et de me renouveler. Composer ces musiques, ça a été le pied total !

Une grande voyageuse, aussi

Jet-lag-trips : Vous avez travaillé toute seule ?

Arianne Moffatt : Ben, je ne sais pas les média disent que j’ai fait cet album à 90% toute seule. Ce qui est sûr, c’est que je travaillais tous les instruments toute seule puis après je me suis entourée d’un ingénieur du son Pierre Girard pour lui déléguer une partie, qu’il parvienne à muscler les sons, de nettoyer un peu. Je me suis également entourée de guitaristes et de cordes parce que c’est moins mon truc. Ce qui est sûr, c’est que j’ai réalisé cet album comme je le voulais pour la première fois. Avant, j’écrivais et je faisais quelques arrangements. Puis je m’entourais d’un réalisateur. Donc on refaisait pas mal de choses. Là, j’avais envie de voir ce que cela peut faire si on n’y retouche pas. C’est pour cela que je l’ai laissé comme cela même si ce n’était pas l’idée que j’en avais au tout début. J’ai réalisé mon défi. J’ai composé ma musique et ensuite ajouté ma voix. Mais au final, le projet reste fidèle à moi, mes envies musicales.

Jet-lag-trips : Vous avez travaillé combien de temps sur cet album ?

Arianne Moffatt : Au total pas loin d’un an et demi. Parce que mes collaborateurs travaillaient de leur côté sur d’autres albums. On travaillait deux semaines puis on s’arrêtait et on reprenait ensuite. Et ainsi de suite. Ça m’a permis d’avoir une certaine réflexion sur ce que je voulais faire niveau musique. J’ai également eu l’occasion de collaborer avec d’autres artistes. Ça faisait des pauses. J’ai pu prendre mon temps, c’était pas plus mal ! Ça fait du bien, de retrouver une nouvelle inspiration musicale.

Jet-lag-trips : Vous avez parlé de voyages. Vous êtes allée où pour trouver l’inspiration ?

Arianne Moffatt : J’ai eu une expérience intense totalement inoubliable. Mon grand frère est prof de gym et il est parti dans un camps chez les inuits pour faire du basket-ball. Donc moi, je l’ai accompagné pour faire des ateliers d’écriture de chansons avec des ados. Un super moment loin du Grand Montréal. C’était une semaine au nord du grand Nord. Il fallait sortir avec la cagoule, il faisait -45°C , c’était assez extrême comme voyage mais intense, j’ai adoré. Après j’ai été au Tobago en Afrique où j’ai rapporté le still drum, un instrument qu’on entend sur la première chanson de l’album. J’ai également été au Maroc en plein désert pour la première fois. Dans tous les cas, c’est la première fois que mes voyages ont autant d’impact sur mon processus créatif. J’ai toujours voyagé pour les tournées. Mais là, c’était sympa de le faire entre les albums, pendant la création artistique. Là, je deviens mélancolique, je crois.

Un concert à Toulouse

Jet-lag-trips : Bon, à Toulouse, il ne fait pas -45° C mais il pleut un peu. Vous connaissez la ville ou pas du tout ?

Ariane Moffatt : J’avoue que je ne connais pas la ville réellement. Je crois que je ne suis jamais passé à Toulouse. Je sais qu’on y mange bien. C’est l’idée que je m’en fais, du moins. Il parait que c’est assez costaud niveau gastronomie. (rires) Va falloir tout éliminer sur scène. On va y mettre l’énergie ! Ils sont chauds, les Toulousains ou pas ? Ils doivent être un peu comme les Québecois alors. Ça va être très sympa, bon vivant ! Je sais aussi qu’il y a une forte culture musicale grâce au chanteur français Claude Nougaro qui en était originaire. Alors j’espère qu’ils aimeront mon style.

Jet-lag-trips : C’est quoi le planning après la tournée ?

Ariane Moffatt : Ben après je retourne au Québec dans mon pays le Canada où je ferais pas mal de festivals et de spectacles. En septembre, je reviens en France. L’aspect anglophone de l’album me permet de découvrir d’autres horizons. J’ai joué à New York la semaine dernière. Mon public me suit et ça c’est super sympa même si je n’ai qu’une petite notoriété. Peut être que je ferai quelques festivals d’été mais quelques dates des festivals de musique. Enfin on verra…

Jet-lag-trips : Vers quels univers voulez-vous explorer pour le prochain album ?

Ariane Moffatt : C’est une bonne question ! C’est encore tout frais alors, je vais souffler un peu avant repartir. Mais là, déjà avec la tournée, c’est l’occasion de me remettre dans le bain. Je n’en sais rien encore, c’est assez flou. Cela se fera progressivement sans doute ! Du moins c’est comme ça qu’est mon processus créatif.

Découvrez l’Interview d’Ariane Moffatt qui dit tout… Aux quatre coins de sa vie…

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