Partir vivre en Guyane à Cayenne

Vivre en Guyane à Cayenne… Je vous ai souvent parlé de la Guyane où j’ai habité plusieurs mois. Là-bas, j’ai alterné des phases professionnelles ascendantes et d’autres moins enthousiasmantes, grand bonheur que d’être pigiste freelance en début de carrière. Pourtant, j’ai très vite su rebondir grâce à mes connaissances dans le secteur du tennis, une passion dévorante, via des Paris Sportifs comme parissportifs.fr. Découverte.

Découvrir la Guyane

Ma vie en Guyane
Ma vie en Guyane

On connait tous des moments où tout va bien et des moments où rien ne va. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je crois que si j’ai toujours réussi à m’en sortir c’est grâce avant tout à ma capacité d’adaptation. Pas de job de journaliste pigiste en Guyane française ? Je me suis alors reconvertie en pariant effrontément sur des matches de tennis. Certes, je ne gagnais pas beaucoup parce que j’avais peur de miser mais je gagnais et je n’ai jamais perdu d’argent grâce à mon excellente connaissance de ce sport. C’est ainsi que j’ai  » changé » de job pour travailler en Guyane quand je suis partie vivre en Guyane.

A l’époque, je pouvais vous donner les noms des gagnants des Grand-chelems et des autres tournois sans aucune difficulté. Comme je suivais avec une passion dévorante pour le Tennis, j’en connaissais ses acteurs, les nouveaux venus et les candidats pour entrer dans les meilleurs tableaux de Roland-Garros à Paris à l’Us Open à New York en passant par Melbourne en Australie et Wimbledon dans la belle Angleterre. Ce qui fait que lorsque j’ai commencé à miser quelques euros en ligne, j’ai évidemment parié sur les outsiders, ceux qui avaient une bonne chance de gagner grâce à leur âge et leur niveau de tennis. Puis, je suivais les matches… Un petit tour en taxi collectif et hop, je pouvais m’asseoir à une table au Bar des Palmistes à Cayenne. De là-bas, je suivais sur l’écran de télévision les matches de tennis… Et bien sur, je gardais un œil sur mes compteurs, le but était pour moi d’emporter de petites mises sans aucune prétention. La première chose qui fut le plus difficile pour s’adapter fut la chaleur tropicale. Cette chaleur épaisse due à la forêt équatoriale luxuriante vous colle à la peau lorsqu’on part vivre en Guyane.

Passion pour l’inattendu

C’est sans aucun doute grâce à ça que j’ai pu partir explorer le département de la Guyane et plus spécialement la forêt amazonienne. Je pourrai vous raconter ma première nuit dans la forêt amazonienne où chaque bruit retentit et vous rend folle d’inquiétude. Ou encore le matin quand les singes hurleurs vous réveillent avec leur cri. C’est ultra flippant. Mais tellement passionnant que si c’était à refaire, je referais tout pareil. Ou je pourrai vous parler de la fois où on s’est perdu dans les Marais de Kaw. Là encore, méga flippant car la faune et la flore ne sont pas vos amis dans ces pays en zone tropicale. Je pourrai vous rappeler aussi la panique que j’ai eu quand j’ai découvert la table où on prenait notre petit déjeuner en Guyane française envahie de mygales… J’ai cru mourir tout simplement. Ou encore, assister en direct live à la naissance d’une tortue marine, une tortue luth.

Vivre en Guyane

Bref, la vie en Guyane, c’est une expérience de tous les jours virevoltante assurément où le courage et la force de caractère doivent être déterminant. Entre Saint Georges, Régina, Sinnamary et le fleuve frontière avec le Surinam, Iracoubo, Saint Laurent du Maroni, le Territoire français, c’est découvrir des Autochtones Guyanais et s’adapter à chaque instant à ce Littoral. Entre l’Orpaillage, le Centre spatial guyanais et le Bagne, j’ai probablement eu beaucoup de chance de pouvoir découvrir cette région Guyane.  Quand j’étais en Guyane française, j’ai eu aussi envie de partir explorer l’Amérique du Sud. Défi lancé par une copine qui, elle-même, travaillait en Afghanistan. Bref, on flirtait dangereusement avec les terrains hostiles. que faire en guyane ?

Pourtant je n’ai jamais eu peur au sens réel du terme. Pour moi, c’était les conditions qui m’obligeaient à devoir m’adapter aux différentes situations que j’ai vécues. C’est vrai qu’aujourd’hui ma vie est quand même beaucoup plus pépère qu’avant. En même temps, je n’hésite pas des fois à relever des défis de dingue comme en Thaïlande où j’ai fini avec le dos en compote près de Chiang Rai avant de finir à l’hôpital. Découvrir la Guyane, c’est découvrir la Forêt tropicale, la Saison des pluies tropicales, les Clandestins dans ce Départements d outre mer. Mais aussi la cuisine créole, les Palmiers de la place des Palmistes, le marché traditionnel, les moustiques, la savane parfois, l’Amazonie, l’île du diable, l’île du salut, des fleuves immenses, le carbet. Mais aussi l’insécurité, les trafics de drogues, le manioc, les Hmongs sur le continent sud américain dans ce Dom tom.

Une cérémonie vaudou

Du Brésil à l’Argentine, en passant par le Chili, le Pérou et la Bolivie, ce fut à chaque fois une expérience de dingue. Vivre dans une Guyane cosmopolite a probablement été l’une de mes plus belles expériences. J’ai pu voir plusieurs fusées décoller à Kourou au centre spatial , j’ai pu partir en croisière vers les criques des Iles du Salut mais l’une de mes expériences les plus dingues est sans aucun doute la cérémonie vaudou à laquelle j’ai eu la chance d’assister en pleine forêt amazonienne. Imaginez un  peu la scène : En pleine nuit, un cortège avançant vers le fleuve pour effectuer des lavements de corps. Sans vous oublier de vous parler des buchers de feu qu’il fallait traverser pour être purifié ou encore le réveil tôt vers 4 heures du matin pour boire du rhum – enfin un breuvage spécial parait-il. Bien sur, il y a eu aussi les virées en pirogue sur le Maroni, de St Laurent du Maroni vers Apatou pour rejoindre la zone interdite et Maripasoula, j’ai chassé les orpailleurs illégaux avec les gendarmes en hélicoptère, j’ai tenté de rejoindre Saint georges de l’Oyapock. J’ai tenté de danser au Carnaval à Cayenne. Je vous garantis que je n’ai rien oublié de ces moments et de ces aventures en Guyane… Ambiance garantie dans ce département français d’outre-mer où la sécurité peut être instable avec une délinquance qui fait qu’en augmentant, où un mouvement social d’amplitude a surgi et duré pour exposer les revendications sociales des Guyanais. Évidemment il y a eu aussi des pleurs par moment mais jamais lors de ces événements qui pour moi prenaient tout leur sens.

Ce que j’ai aimé en Guyane :

  • L’interaction entre les différentes ethnies…
  • La biodiversité dans la forêt amazonienne
  • La mangrove
  • La faune et flore en pleine nature sauvage
  • La gastronomie locale
  • Le bon vivre

Ce que j’ai moins aimé en Guyane :

  • Le coût de la vie, hors de prix tout simplement. Un paquet de pâtes fraiches à l’époque dans une grande surface coutait autour de 10€ !
  • Trouver du travail
  • La pauvreté et la misère de certaines ethnies
  • L’araignée matoutou guyane : Bien qu’elle ne morde pas et qu’elle ne soit pas méchante, c’est toujours une sacrée décharge d’adrénaline d’en voir une.

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