J’ai testé l’hôpital Thaïlande. Ce matin là, quand on part explorer les environs de Chiang Rai en Asie du Sud est, j’étais loin d’imaginer ce dont je vais vous raconter. Tout avait été prévu, la livraison de notre moyen de locomotion du jour, un scooter flambant neuf. Il est neuf heures quand on quitte notre hôtel pour aller visiter le Wat Rong Khun, plus souvent appelé le White temple. C’est la destination idéale localement parlant pour un voyage prodigieux.
Aller à l’hôpital en Thaïlande
Capitale de la thaïlande
Partir en voyage en Thaïlande était un rêve. Pourtant jamais je n’aurais imaginé pareille fin. Il fait beau temps, ce matin… On quitte l’hôtel à l’heure tranquillement. On arrive au White temple qui vaut vraiment le coup. Pas de souci pour venir jusque là pour ce voyage découverte en Thaïlande. La route est tranquille lors de ce séjour Thaïlande, un voyage sur mesure hors des sentiers battus. Le temps s’est bizarrement couvert. On visite ce temple bouddhique qui semble être sorti d’un film de science-fiction tellement il a un pied dans la tradition et un autre dans le futur bariolé de son auteur, l’architecte Ajarn Chalermechai Kositpipat. Un site culturel où le patrimoine historique des lieux prend tout son sens dans cette destination touristique reconnu. Un de ces Incontournables à voir lors d’un voyage près de la mer d’Andaman. Si on avait prévu plein de scénario pour ce séjour en Thaïlande au pays de temples, je n’avais pas imaginé un tel événement lorsqu’on fut sur le point de partir en Thaïlande. Un peu plus, j’aurai utilisé mon assurance voyage rapatriement !
Hopital francais thailande
On ressort de ce moment inoubliable plein d’entrain tant cet endroit nous a plus au pays du sourire. Puis on reprend notre scooter pour filer vers la campagne voisine, dans les zones rurales de l’arrière pays d’Asie. Bref, le genre de programme idéal pour passer des vacances en Thaïlande en Asie du Sud.
Quand on s’engage sur cette piste dans la jungle, à travers les rizières, on n’imagine pas un instant ce qui pourrait nous arriver. On tombe par hasard sur un temple au fin fond d’une piste gardé par des chiens un brin agressifs. Pas vraiment rassurés, on passe notre chemin et on reprend la route. Enfin la route est un bien grand mot pour vous dire à quoi ressemble, cette piste boueuse parsemée de trous. A l’arrière du scooter, je me cramponne et on avance. Quand on arrive à la fin de cette piste… Aucun accès possible, il faut donc faire demi-tour…
Vous voyagez à plus de 10 000 km de votre pays d’origine ? Si vous êtes en assez bonne santé pour le faire, c’est parce que vous voulez vivre en Thaïlande, loin de leur incroyable système de sécurité sociale et d’assurance sociale, que le monde admire.
Voyager à l’étranger en tant qu’expatrié nécessite une planification minutieuse et la prise en compte de nombreux facteurs. Ne laissez pas le fait d’être au pays du sourire vous faire oublier de prendre soin de vous, posez les bonnes questions à votre médecin. Assurez-vous d’avoir une bonne sécurité sociale, pour les expatriés, ces choses sont un atout, pas une raison de les laisser derrière eux. Retrouvez tous nos articles sur ce sujet. Personne ne sait si vous aurez besoin d’utiliser votre protection sociale demain.
L’accident pas prévu
Demi-tour fait, on repart dans l’autre sens quand la roue avant de notre scooter s’embourbe dans de la boue… Pas le temps de dire ouf que me voilà entrain de survoler mon conjoint et d’attèrir avec fracas sur le sol boueux, rien de vraiment étonnant en pleine saison des pluies. Mon premier réflexe est de bouger mes orteils. Ils bougent. D’une certaine façon, je suis rassurée. Mais j’ai très mal au dos. J’ai l’impression de revoir cette roue s’embourber toute seule. On n’allait pas vite, à peine 30 km/h. Heureusement quand je ressens la douleur.
Quelques minutes après le choc, mon conjoint se trouve debout face à moi et s’inquiète de me voir toujours allongée sur le sol. Je n’ose pas bouger en fait. Puis en quelques secondes, une dizaine de personnes sont autour de nous. Les paysans qui travaillaient dans un champ à côté de nous nous ont donc vus nous casser la gueule et sont déjà là prêts à nous secourir. Les femmes portent déjà un grand seau d’eau, et moi, je ne suis pas présentable, pleine de boue et de sang au niveau de mon jean déchiré. Je tente de bouger. Par honneur et fierté débile. Mais j’ai très mal. Les femmes m’arrosent d’eau. Je les remercie en leur expliquant en anglais que c’est ok. Que ça va aller… Même si j’en doute à cet instant précis. Visiblement elles ne me comprennent pas… Juste quelques sourires échangés, ce sera notre seul moyen de communiquer avec la population locale. En même temps, au Pays du sourire, c’est la moindre des choses à ce moment là.
Les risques du métier
Bref, au milieu de la pampa au bout du monde, je tente de me lever, 3 femmes m’aident de leur mieux. Je souffre un enfer. Mais bon, ne voulant pas me plaindre de ma condition, on ramasse nos affaires, on s’excuse mille fois et on file sur ce maudit engin. Quelques mètres plus loin, je serre les dents au vrai sens du terme tant chaque secousse me fait un mal terrible. Retour à un petit café qu’on a vu à l’aller pour faire une pause et nous remettre de nos émotions. J’aimerai pleurer tellement je souffre du dos. Mais non, je n’ai pas le droit. C’est les risques du métier, dit-on.
Alors qu’on s’assoit les vêtements dégueulasses au possible en terrasse, on commande un café pour tenter de se remettre de nos émotions. Un couple thaïlandais qui passait à côté, me voyant, s’inquiète de suite et tente de balbutier quelques mots en anglais. A côté de nous, deux Français perdus ici aussi. Eux aussi, nous viennent alors en secours immédiatement et me donnent les seuls médicaments qu’ils ont avec eux. Un doliprane 400ml. Mais, vaille que vaille, je suis contente de prendre quelque chose. Je crois bien que j’aurai avalé un bon shot de vodka. Déjà le couple thaïlandais revient vers nous avec de la bétadine pour nous aider à nous soigner. Le mari inquiet part déjà contacter un policier que j’aperçois au loin. Pas le temps de le retenir que déjà sa femme me prévient qu’ils ont été appelé les secours. Encore une fois, j’ai envie de pleurer. Ces gens n’ont rien ou si peu et ils s’inquiètent tellement pour nous que cela me touche beaucoup. Sur la table du café, du coton, de la bétadine et de la gaze. Pas le temps de remercier ces gens que déjà une ambulance est déjà là avec une jeune infirmière qui se fait du souci pour moi. Visiblement.
Prise en charge par une clinique privée
Prise de tension, vérification de la respiration et pas le droit de donner mon avis qu’on m’emporte déjà en ambulance dans une clinique voisine. Pour moi, c’est une première, je ne suis que très rarement malade et je n’aime pas les hôpitaux donc je découvre pour ma première fois comment est une ambulance. A l’arrière, je suis assise mais j’aurai pu m’allonger, on me l’a proposée. A chaque virage, je serre les dents tellement la douleur se rappelle à son bon souvenir. On arrive à la clinique. Là, je ne me souviens pas trop comment j’ai fait pour sortir de l’ambulance, je n’ai aucun souvenir. J’ai l’impression de rouvrir mes yeux dans une salle de la clinique. Ils sont trois autour de moi à nettoyer mes plaies avec une détermination sans faille, chacun étant d’une délicatesse extrême. On m’explique bien les soins que l’on me fait comme pour tenter de me soulager. Je tente de me rassurer. Mais je ne peux pas rire tellement cela me fait mal.
Frais hopital thailande
L’infirmière en chef me conseille d’aller à l’hôpital Thaïlande, hôpital central pour faire des radios. Mais ayant trop peur du coût que cela peut représenter, je préfère serrer les dents bêtement. Finalement après une heure et demie de soins, on m’ordonne de me rhabiller et de ne pas m’inquiéter pour les coûts. Deux heures après cela, on attend bêtement sur une chaise de cette clinique que la pluie s’arrête pour pouvoir repartir. Les premiers Soins infirmiers se déroulent dans une discrétion totale. On m’enferme et on m’isole dans une chambre séparée. Les Soignants étudient déjà les pathologies dans ces Établissements de santé. Comme j’ai été prise en état d’urgences dans ce Centre hospitalier, les Infirmiers de cette clinique privée n’ont pas lésigné sur les moyens. Hospitalisation obligatoire ! Après les premiers soins de santé, je les informe que je ne veux pas rester.
Hopital thailande prive
La pluie ne se calmant toujours pas, l’infirmière me propose de me ramener en ambulance à l’hôtel. J’avoue je ne me sens absolument pas de rentrer en scooter et j’accepte leur proposition. 20 minutes plus tard, je suis à l’hôtel. Dans ma chambre. Si je ne bouge pas, je n’ai pas mal. En revanche, au moindre mouvement, j’arracherai les yeux de celui ou celle qui m’oblige à bouger. Dans notre malheur, nous avons un coup de chance. On a sympathisé la veille avec un couple de Français en discutant de notre séjour en Thaïlande. Lui est un jeune kiné. Quand ils apprennent mon état par mon conjoint, ils lui donnent des cachets forts qu’ils ont avec eux. J’avoue, je ne suis pas en état d’être regardante sur ce que j’avale. Je prends ce cachet ultra efficace qui m’aide à m’endormir. La qualité des soins fut au rendez-vous.
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Le lendemain matin, mon état n’est pas pire mais je ne vais pas mieux. On décide d’aller à l’hôpital Thaïlande après avoir vérifié avec nos assurances. Mais à vrai dire, je m’en fous un peu… Même si je ne suis pas allée aux urgences, voilà ce que je peux vous dire : Dès qu’on met le pied dans l’hôpital Thaïlande, la prise en charge des patients est immédiate, les locaux sont forcément ultra propres. Ici, les maladies les plus fréquentes restent le paludisme, la dengue, l’encéphalite japonaise. Les infirmières se relayant très vite pour en trouver une qui parle suffisamment bien anglais afin de bien comprendre ce que je leur dis. Après une demi-heure d’attente, je vois enfin un docteur qui me dirige alors vers des médecins spécialistes, admission immédiate pour une Prise en charge globale. Je reçois des soins de suite et réadaptation. Cela ressemble plus à de la médecine de ville qu’à autre chose. Mais peu importe. Je n’ai pas besoin d’opération chirurgicale. Le temps d’attente est largement inférieur à ce que j’ai pu connaître en France par exemple. L’hôpital semble disposer d’équipements derniers cris venant probablement des Etats-Unis. Un des standards des établissements où je suis allée dans les Zones touristiques telles pattawa. En général, on trouve des petites structures dans les principales villes de Thaïlande.
Hopital conventionné en thailande
Dans le Service d hospitalisation où j’attends mon tour, on me Diagnostique rapidement. Les Spécialités médicales semblent nombreuses dans cette Maison de santé Asiatique avec des médecins compétents. L’Établissement de santé compte de nombreux Médecins généralistes qui offrent un Accès aux soins dans ce Centre de santé. On vous attribue un Médecin-traitant et une Équipe médicale se met alors en place. Avec un Parcours de soins adaptés. Pluridisciplinaire, Les Professionnels de santé, Praticiens et Infirmières, me prennent en main immédiatement et je reçois mes premiers Soins Médicaux de suite.
Des hôpitaux privés de qualité internationale sont situés dans des endroits stratégiques partout dans le pays où se rassemblent touristes et expatriés. Il existe une vingtaine d’établissements privés à Bangkok, et davantage si l’on tient compte des plus petits établissements qui dispensent des soins spécifiques (soins dentaires, chirurgie oculaire, etc.). De grands groupes, dont certains sont cotés à la Bourse de Bangkok, se partagent donc le marché du care. p_enfants3
Les villes touristiques et les grands centres urbains sont également équipés d’installations médicales privées pour recevoir des patients du monde entier en urgence ou de manière planifiée. Hua Hin, Pattaya, Koh Samui, Chiang Mai et Phuket ont toutes des hôpitaux privés qui répondent aux normes internationales les plus élevées. La Thaïlande a une espérance de vie de 78 ans pour les hommes et les femmes, selon un rapport.
Chambre d hopital en thailande
Les hôpitaux privés en Thaïlande ouvrent la voie en matière de qualité des soins, grâce à des équipements de pointe et à des médecins qualifiés, souvent formés à l’étranger. Beaucoup de membres du personnel sont toujours très attentionnés. Aussi, les meilleurs hôpitaux auront toujours un traducteur anglais et parfois français pour informer le patient sur sa prise en charge et le guider dans l’administration. Environ vingt hôpitaux privés existent à Bangkok, bien que davantage seraient comptés si de plus petits établissements de soins spécialisés étaient inclus. Le plus grand centre médical d’Asie du Sud-Est, l’hôpital BURUMGRAD est l’un des hôpitaux de Bangkok qui accueille le plus de visiteurs étrangers. Les autres grands hôpitaux de la ville comprennent quatre hôpitaux SAMITIVEJ, trois hôpitaux PHYATHAI et l’hôpital BNH, le plus grand hôpital de la capitale. Outre le monstrueux hôpital Burumgrad (le plus grand centre médical d’Asie du Sud-Est), il existe quatre hôpitaux Samitivej, trois hôpitaux Phyathai et l’hôpital BNH à Bangkok.
Les principaux hôpitaux de thaïlande offre une bonne qualité de soin grâce à des médecins compétents.
Bangkok hospital
La ville abrite également de nombreux autres hôpitaux qui accueillent un grand nombre de visiteurs étrangers. Les meilleurs hôpitaux auront toujours un interprète, en anglais ou en français, pour aider le patient à comprendre ses soins et l’aider dans la partie administrative de son séjour à l’hôpital. Parmi les catégories de médecine très demandée, on retrouve la chirurgie des yeux, les soins dentaires.
Certains des services fournis par ces hôpitaux privés sont extravagants par rapport aux services hospitaliers en France. Les chambres individuelles ressemblent aux chambres des grands hôtels : télévisions à écran plat, chambres spacieuses et décoration soignée. De plus, les délais d’attente pour les rendez-vous et les consultations, voire la chirurgie, sont très courts, mesurés en jours.
Le rapport qualité-prix du campus hospitalier est un atout important. Les prix sont beaucoup moins chers que ceux pratiqués en France. Par exemple, une nuit dans un hôpital privé peut coûter entre 100 et 1 000 euros, selon le type d’hôpital et de chambre. (chambre personnelle, infirmière, repas, soins particuliers).
Hopital thailande prix
Bon alors là, j’avoue j’ai eu un peu peur quand je l’ai rencontré. Mon médecin attribué ne me touchera pas une seule fois le dos. Sa seule première observation est de me répéter que j’ai une scoliose. J’ai un peu envie de rire mais je ne peux pas car cela me fait mal. J’ai beau lui répéter que je n’ai jamais eu de scoliose. Il ne veut pas me croire. Finalement, après 15 minutes à discuter de ma scoliose imaginaire, il m’envoie faire des radios de mon dos. Si on semble chercher le service de radiologie, les infirmières à chaque fois que l’on en croise une, tentent toutes de nous renseigner et de nous amener à bon port.
Quand on arrive au bon service, j’avoue : Je suis inquiète de me retrouver pendant deux heures à attendre. Finalement, pas le temps de dire ouf que l’on vient déjà me prendre en charge pour des radios du bassin et du dos. Vingt minutes plus tard, retour chez mon docteur de l’hôpital Thaïlande qui a déjà reçu mes radios. Premier constat : Je n’ai pas de scoliose ! Alleluya ! Deuxième constat : J’ai un tassement de vertèbres terrible. S’en suivent des recommandations à voir un docteur en France dès que je peux, des médicaments à acheter dont une crème à masser sur le point douloureux et rien à payer !
Tassement de vertèbres douloureux
Pour la pharmacie, pas d’inquiétude, elle est au sein de l’hôpital Thaïlande. En fait c’est un peu comme chez Carrefour. Tu consommes et tu passes à la caisse avant de partir. Là encore, la prise en charge est totale et rapide. On a quelque chose comme 70 € de médicaments à acheter et ce sera tout. Aucun frais de docteur, ni pour les radios. Mais là encore, l’assurance de notre voyagiste nous couvre. Une heure et quart plus tard, on quitte enfin cet endroit pour rejoindre bientôt une grande ville pour un séjour à Bangkok. Pas d’assurance maladie, juste ma carte bancaire.
Les douleurs m’accompagneront tout le reste du voyage jusqu’à la fin mais au final, cela ne nous a rien coûté. A nous les plages magnifiques de sable blanc, les fonds marins, les récifs coralliens à explorer, du côté de Phuket et des îles paradisiaques de la mer d’Adaman rien de vraiment physique pour me soulager au maximum. Un décor de rêve avec ces plages paradisiaques aux eaux turquoises au pays du sourire et de la gentillesse. Seul un massage thaï par une experte thaïe me soulagera réellement lors de ce séjour en Thaïlande.
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Où bien vivre en thaïlande ?
- La capitale de la Thaïlande est Bangkok. Cette ville animée est le centre de l’activité du pays.
- Phuket est un rêve dont vous vous réveillez. L’île est magnifique et a tant à offrir aux touristes.
- Pattaya est la station balnéaire par excellence. Fondé à l’origine comme un petit village de pêcheurs, c’est aujourd’hui l’un des lieux de vacances les plus connus de Thaïlande.
- L’une des plus belle île de Thaïlande, Koh Samui est une destination touristique populaire.
Quel est le niveau de vie en thaïlande ?
Les Thaïlandais bénéficient d’une qualité de vie inférieure de 41 % à celle des Français, mais ils ont un pouvoir d’achat inférieur de 63 %. Les voyageurs doivent prévoir un budget d’au moins 40 € par jour et par personne (1463 THB par jour pour chaque voyageur).
Quels sont les dangers en thaïlande ?
Il n’y a pas de vaccins contre le Chikungunya, la dengue, le Zika ou le paludisme (paludisme) en Thaïlande. Ces maladies sont transmises par les piqûres de moustiques et surviennent souvent ensemble.